Il faut relativiser
cet état de fait compte tenu des aléas climatiques (abondance
des pluies d'été: parfois aucune pluie, parfois une dizaine
de jours au plus) qui conditionnent des difficultés alimentaires
qui vont immanquablement retentir sur l'état de santé
de la population. La moindre épidémie peut alors tout
remettre en question.
Il faut retenir en premier lieu la volonté de la population de
participer à l'organisation et au financement de leur accès
aux soins en complément de ce que leur fournit le gouvernement
du Niger, par la création de la mutuelle; le but à moyen
terme (entre 5 et 10 ans) étant de parvenir à l'autofinancement
de ce système mutualiste unique dans la région pour le
moment.
Il serait dommage que par manque de moyens financiers cette initiative
meure, laissant la population dans la détresse sanitaire et remettant
en cause l'avenir du village même.
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l'éducation
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l'eau
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